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Femme tenant un téléphone portable
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Lorsque l’on est une femme française victime de violences conjugales dans son pays de résidence, quels sont les possibilités de trouver un soutien ? 

Les postes diplomatiques peuvent soutenir les personnes victimes de violences conjugales dans leurs démarches, notamment pour connaitre leurs droits, savoir si elles peuvent prétendre à des aides.

Le tissu associatif peut également apporter des réponses quant aux réflexes à adopter telle que la constitution de preuves (en faisant constater les violences par un médecin par exemple).

Est-ce que le droit français peut s’appliquer lorsque l’on est victime de violences conjugales en étant française à l’étranger ?

Si le droit local reconnait les violences conjugales, il est souvent plus simple (et plus rapide) de déposer plainte dans son pays de résidence.

Notre code pénal prévoit toutefois l’application de la loi française à tout crime ou délit commis par ou à l’encontre d’un Français. Dès lors que les violences ont entrainé au moins une incapacité temporaire totale de travail, les poursuites sont donc possibles. Il faudra dans ce cas porter plainte en France.  Comment l’administration consulaire et diplomatique est-elle sensibilisée à ces questions ? Existe-t-il un dispositif de formation des agents dans nos consulats ? 

La question de la formation des personnels du Ministère des Affaires Étrangères n’est pas nouvelle. En 2016, un séminaires sur les violences conjugales avait été organisés par le Ministère des Affaires Étrangères. D’autres formations à des violences plus spécifiques tels que les mariages forcés (2015) ou encore la lutte contre le système prostitutionnel (2016) se sont également tenus.

Force est de constater qu’en 2020, un des axes de progression identifié par la délégation aux droits des femmes du Sénat dans le cadre du rapport précité concerne justement la formation des personnels diplomatiques et consulaires aux violences intrafamiliales.

En effet, dans le cadre de ce rapport, nous avons auditionné Sylvain Riquier et Nathalie Kennedy de la direction des Français de l’Étranger du Ministère de l’Europe et des affaires étrangères. Les cas de violences intra familiales sont encore plus difficiles à traiter à l’étranger particulièrement lorsqu’il s’agit d’ une famille double nationale. Bien souvent ces cas ne peuvent se régler par le consulat que dans la plus parfaite discrétion. 

Propos recueillis par Florian Bohême, administrateur de notre association.

 

 

 

 

https://www.francais-du-monde.org/2020/11/23/violences-faites-aux-femmes-expatriees-quels-moyens-daction/

116 006

Si vous êtes victimes de violence ou que vous pensez qu’une personne de votre entourage est victime de violence vous pouvez désormais appeler cette nouvelle ligne partout en Europe. Inaugurée par la ministre de la Justice et la fédération France Victimes, elle est ouverte 7 jours sur 7, de 9h00 à 19h00 grâce à 1 450 professionnels à l'écoute et 850 lieux d'accueil.

 

 

Français j’ai choisi le Portugal est là pour vous aider, vous soutenir et vous diriger si vous êtes au Portugal et que vous subissez des violences, qu’il s’agisse de violences physiques ou psychologiques n’hésitez pas à nous contacter directement sur les réseaux sociaux.

 

NUMÉRO D’URGENCE : 

Quel que soit le type de violence subie, vous pouvez désormais appeler partout en Europe le 116 006 pour demander de l’aide.

Inaugurée le mardi 4 décembre par la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, cette ligne rassemble un réseau de 1 450 professionnels à l’écoute ainsi que 850 lieux d’accueil en cas d’urgence.

Plus d’informations : 

Une harmonisation des services européens

A l’initiative de la fédération France Victimes qui regroupe 130 associations, ce numéro a été conçu pour être plus court et plus facilement mémorisable, pour les victimes, proches et témoins, que l’ancien numéro dit « 08Victimes » (01 41 83 42 08). En outre, ce nouveau numéro résulte d’un apprentissage des numéros de service entre les différents pays membres de l’Union européenne. Du coup, au lieu de devoir trouver le bon numéro et le bon service selon le type d’infraction subie, les victimes passeront désormais par une porte d’entrée unique.

Une assistance personnalisée

A l’autre bout du fil, un professionnel prendra en charge les victimes au cas par cas, dans le respect de l’anonymat afin de les diriger vers les services adéquats mis en place par les pouvoirs publics. Parmi eux, on compte les numéros d’urgence, les services d’information ou encore les associations locales. Le but étant de rompre avec le sentiment d’isolement et d’insécurité qu’éprouvent parfois les victimes…

Les femmes, premières victimes de violences

N’oublions pas que les violences, notamment les violences subies par les femmes, restent un problème de santé publique. A ce titre, la fédération France Victimes rappelle sur son site qu’en 2017, pas moins de 152 094 femmes ont dû faire appel à une association d’aide aux victimes. La moitié des femmes ayant sollicité France Victimes ont subi des atteintes à la personne (viols, agressions sexuelles, violences volontaires, menaces ou injures), et 12% d’entre elles sont battues par leur compagnon…

Source : https://www.infoprotection.fr/116-006-le-numero-europeen-pour-les-victimes-de-violence/

 

Autre numéro au Portugal : 

Le service d’information, gratuit, fonctionne par téléphone, 24 heures sur 24 pour aider les victimes de violence domestique via le numéro  800 202 148.

C’est un service anonyme et confidentiel.

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